New Year's Eve (OLWIN)

Une coupe de champagne pour votre altesse, particulièrement en beauté en cette sublime soirée ? Si Oléa accepta la coupe de ce jeune brun manifestement arriviste et blindé d'idées peu catholiques, être un peu courtisée faisait toujours du bien au moral. La jeune princesse représentait ses parents à ce bal de la nouvelle année, donné dans un château dont elle ne pouvait qu'imaginer la beauté, mais était toujours gênée que l'on ne vienne vers elle que pour son statut dans la société. Je vous remercie pour votre gentillesse commença-t-elle avant d'être surprise par un baisemain de la part de son séducteur, ne reculant visiblement devant rien pour passer du temps en sa compagnie. Les compliments fusaient, sur sa tenue notamment, une robe corset d'un rouge lui allant à ravir, créée spécialement pour elle. Je m'en voudrais de ne pas rendre hommage à votre beauté, votre altesse. Tout à fait entre nous, vous illuminez cette soirée, et êtes même l'étoile que j'attendais pour apporter de la lumière à la mienne... poursuivait-il, la faisant rougir au passage. Oléa ne s'attendait pas à avoir spectateur de cette conversation gênante, et pourtant, le spectateur en question, elle l'espérait...

L'envie n'y était pas du tout mais Erwin devait participer à cette soirée du Nouvel An pour représenter la famille Rothschild. Depuis qu'il avait officiellement intronisé comme l'héritier en titre de la famille, le jeune français passait pas mal de temps à participer à des soirées mondaines de la très haute société. Il détestait ça d'ordinaire, mais là il n'avait pas trop le choix... C'était le meilleur moyen pour se faire connaître de la Haute Société, même s'il était déjà une célébrité mais pas pour les mêmes raisons. Il restait néanmoins une star du freestyle motocross et quand bien même les sports extrêmes n'étaient pas aussi répandus, il n'empêche qu'il était assez connu. Fin bref, dès son arrivée sur les lieux de la soirée, le jeune français s'était mis à serrer les paluches de plusieurs personnes importantes... C'étaient de vrais rapaces quand même, parce que la plupart de ces personnes ne parlaient que de leurs soi-disant liens de proximité avec la famille Rothschild. Bien que ça fasse clairement suer Erwin, il ne pouvait que répondre avec courtoisie, en jouant avec les mots etc. Il fit cela jusqu'à ce qu'il vit la présence de la belle Oléa, accostée par un type. Prenant aussitôt congé de ses interlocuteurs, l'héritier des Rothschild s'approcha de la française, qui était visiblement une Princesse puisque l'autre séducteur ne cessait de l'appeler « votre altesse ». Cela n'étonnait pas vraiment Erwin, mais il comptait en apprendre un peu plus par rapport à tout ça. « Votre Altesse, veuillez pardonner mon retard. Mais votre cavalier est enfin là. » dit-il en faisant une légère révérence, ignorant l'autre avec brio. Il prit doucement la main de la jeune femme pour y déposer un baiser.

L'envie n'y était pas du tout mais Erwin devait participer à cette soirée du Nouvel An pour représenter la famille Rothschild. Depuis qu'il avait officiellement intronisé comme l'héritier en titre de la famille, le jeune français passait pas mal de temps à participer à des soirées mondaines de la très haute société. Il détestait ça d'ordinaire, mais là il n'avait pas trop le choix... C'était le meilleur moyen pour se faire connaître de la Haute Société, même s'il était déjà une célébrité mais pas pour les mêmes raisons. Il restait néanmoins une star du freestyle motocross et quand bien même les sports extrêmes n'étaient pas aussi répandus, il n'empêche qu'il était assez connu. Fin bref, dès son arrivée sur les lieux de la soirée, le jeune français s'était mis à serrer les paluches de plusieurs personnes importantes... C'étaient de vrais rapaces quand même, parce que la plupart de ces personnes ne parlaient que de leurs soi-disant liens de proximité avec la famille Rothschild. Bien que ça fasse clairement suer Erwin, il ne pouvait que répondre avec courtoisie, en jouant avec les mots etc. Il fit cela jusqu'à ce qu'il vit la présence de la belle Oléa, accostée par un type. Prenant aussitôt congé de ses interlocuteurs, l'héritier des Rothschild s'approcha de la française, qui était visiblement une Princesse puisque l'autre séducteur ne cessait de l'appeler « votre altesse ». Cela n'étonnait pas vraiment Erwin, mais il comptait en apprendre un peu plus par rapport à tout ça. « Votre Altesse, veuillez pardonner mon retard. Mais votre cavalier est enfin là. » dit-il en faisant une légère révérence, ignorant l'autre avec brio. Il prit doucement la main de la jeune femme pour y déposer un baiser.

Oléa ne savait guère comment se dépêtrer de son interlocuteur extrêmement collant, la couvrant de compliments. C'était presque trop, et cela la gênait atrocement. La jolie française était prête à prendre congé au moment même où la voix d'Erwin atteint ses oreilles, lui arrachant un sourire des plus radieux. Il se présentait comme son cavalier alors qu'ils ne savaient ni l'un ni l'autre qu'ils seraient présents lors de ce fameux bal. Je n'y croyais plus... et dire que je pensais que vous m'aviez oubliée admit-elle sans que sa main ne quitte celle d'Erwin. Hélas pour eux, le jeune homme qui cherchait précédemment à faire sa conquête s'imposa devant l'héritier Rothschild, manifestement peu ravi de voir la princesse lui échapper. Vous n'êtes pas désiré, jeune homme, j'étais là avant vous et comptait inviter son altesse à danser. Je ne crois pas qu'un baron tel que vous soit conscient de toute la valeur d'un diamant telle que sa majesté...

Erwin détestait tellement les soirées mondaines, et s'il fallait choisir, il préférerait faire la fête avec ses amis pour ce Réveillon de la Saint Sylvestre. Sauf qu'en tant qu'héritier en titre des Rothschild, il devait commencer la nouvelle Année en compagnie de la Haute société. Du coup, il avait passé de longues minutes à serrer des mains plus ou moins « sales » mais au final en découvrant la présence d'Oléa, il avait vite pris congé de ces rapaces. Sauf qu'en rejoignant la jeune femme, il fit une découverte qui ne le surprenait pas vraiment au final... A sa façon de parler et tout, il s'était douté de la Noblesse de son sang mais il ne pensait pas qu'elle serait une véritable princesse. Du coup, il vint la sauver de cet homme un peu trop collant. « Comment pourrais-je vous oublier ? C'est impossible. Pardonnez-moi, j'ai été réquisitionné par le maître des Lieux » dit-il avec un sourire courtois mais le sale type vint s'interposer. À ses mots, Erwin ne put s'empêcher de le toiser avec une indifférence égale à lui-même. « Navré de vous le dire, mais cette décision ne vous appartient guère. La Princesse ne semble pas apprécier votre présence, donc je vous conseille de prendre congé de nous. À moins que vous ne vouliez pas que je prévienne mon paternel afin que celui-ci rompe le contrat liant votre famille à la Banque des Rothschild. » dit-il d'un ton calme, caressant doucement la main d'Oléa dans la sienne.

Oléa ne savait plus où se mettre. Se faire courtiser était certes agréable mais si cela tournait au combat de coqs, le côté agréable fondait comme neige au soleil. Si le marquis s'interposa devant Erwin, la réponse de son champion l'aurait fait rire si la jolie princesse ne savait pas se retenir. Elle décida d'intervenir, avant que cela ne vire au pugilat. Monsieur Rothschild dit tout à fait vrai, je n'attendais que sa présence ce soir, et n'aie nulle intention de lui fausser compagnie. Je vous conseille de ne pas oublier face à qui vous êtes et que je ne suis aucunement le prix d'une tombola... coupa-t-elle d'une façon nette et presque froide, avant de s'emparer du bras d'Erwin, l'emmenant dans un endroit plus tranquille, à savoir dans les étages. Les chambres étaient vides mais toutes affublées de bar avec champagnes grands crus. Ce n'est qu'une fois la porte fermée que la brunette poussa un long soupir, éclatant finalement de rire. Navrée pour ce sombre imbécile... s'il est toujours flatteur d'être complimentée ainsi, il n'avait pas à te manquer de respect. En revanche... serait-ce une pointe de jalousie que j'ai senti ?

Le jeune homme n'avait pas du tout apprécié le fait que Oléa se fasse draguer comme ça par un autre mec. Certes elle ne lui appartenait pas, mais il n'empêche qu'il était venu aussitôt auprès d'elle pour venir à sa rescousse. Sauf que l'autre connard s'était mis en tête de bien les faire chier, ce qui obligea Erwin à le menacer carrément maintenant. Heureusement que sa beauté ait décidé d'intervenir pour que cela ne dégénère pas. « Merci... » murmura-t-il pour que seule la jeune femme puisse l'entendre, puis il se laissa emmener par elle jusqu'à une chambre où ils pourraient être tranquilles, à l'abri des oreilles indiscrètes. « Je suis content que tu aies décidé d'intervenir parce que sinon, je l'aurais tué sur place. » admit-il en caressant doucement la main de la jeune femme, avant de rajouter : « Jalousie ? Oui je n'ai pas apprécié qu'il vienne te draguer comme ça... Mis à part ça... Tu es donc une Princesse ? »

Oléa rougit doucement face au remerciement qu'elle ne manqua en aucune manière, alors qu'ils s'éclipsaient désormais de la salle de bal. Merci de quoi donc ? s'enquit-elle en ouvrant la porte de la chambre en question, invitant Erwin à y pénétrer afin d'être tranquille en sa compagnie. Si la jolie française n'aurait amené personne d'autre dans une chambre privée, elle ne manqua pas de fermer soigneusement le verrou afin que personne n'ait la mauvaise idée de venir les déranger. Tu l'aurais tué pour que mon honneur soit sauf ou bien parce que ce marquis se croit simplement tout permis, à imaginer le monde entier à ses pieds ? le taquina-t-elle en lui offrant une coupe de champagne, s'approchant du champion sans même hésiter. Elle demeura proche, sans pour autant oser un geste déplacé ou langoureux. Oléa était encore un brin intimidée même si elle ne demanderait pas mieux que d'être serrée dans ses bras puissants et protecteurs. Mon vrai nom est Oléa de Savoie, je suis la fille d'Emmanuel-Philibert, que tes parents connaissent je pense. Mais je ne voulais pas que mon rang entre dans l'équation. Je voulais juste que tu connaisses Oléa... expliqua-t-elle d'une voix douce et sexy, entrechoquant leurs verres ensemble au passage. A vrai dire... je t'espérais ce soir. Mais je ne pensais pas que tu viendrais ou que tu serais disponible pour moi... c'est bête, ta jalousie me fait plaisir... rougit-elle de plus belle.

Heureusement que la jeune femme eut la bonne idée d'intervenir, sinon Erwin n'aurait pas fait de détails pour éliminer cet énergumène qui les importunait, du coup il n'avait pu s'empêcher de la remercier. « De m'accepter comme étant ton cavalier ce soir. » répondit-il avec un petit sourire avant qu'ils n'entrent dans une chambre privée où ils pourraient être seuls, à l'abri des oreilles indiscrètes. Cela leur permettrait de passer un petit moment tranquille avant le passage dans la nouvelle année. Ils en étaient encore assez loin en fin de compte. « Pour ton honneur surtout, parce que je ne veux pas me salir les mains pour autre chose puisqu'il n'en vaut pas la peine. » admit-il avec une once de fierté dans le regard alors qu'il offrait un sourire radieux à la jeune femme, tout en prenant la coupe de champagne avec une petite révérence. « Tu sais que ça ne m'aurait pas dérangé si tu m'en avais parlé avant. Ton rang fait partie intégrante de toi et ça ne te rend pas moins intéressante. Bien au contraire, j'ai mon dernier morceau de puzzle » répondit-il avec une pointe de malice dans son regard alors qu'ils entrechoquaient leurs verres pour porter un toast. « Ah bon ? Tu espérais vraiment que je vienne ce soir ? Ça me fait plaisir de l'entendre et je voulais te garder pour moi tout seul à vrai dire, donc j'aurais chassé tous les autres hommes si j'avais su dès le début que tu venais à cette soirée. »

J'ose espérer qu'il ne t'a pas traversé l'esprit que je puisse refuser ? s'enquit-elle aussitôt en fermant soigneusement la porte, comme pour ponctuer ses dernières paroles ainsi que sa question. Oléa n'aurait accepté la compagnie d'aucun autre homme sur la longueur, aucun, ni n'aurait souhaité commencer la nouvelle année en beauté avec aucun d'eux. Erwin restait le seul à la troubler comme il le faisait, à jouer d'une révérence pour une simple coupe de champagne tout en se moquant bien qu'elle soit princesse. Pardonne mon silence à ce sujet... mais à entendre le mot puzzle tu t'en doutais, je me trompe ? reprit-elle de cette voix toujours douce et sexy, savant mélange dont la jolie française avait le secret tandis qu'elle comblait les quelques centimètres les séparant encore... sans pour autant le toucher. C'est bien la première fois que l'on est réellement prêt à se battre pour mon honneur... tu sais, s'il faut parfois lire entre les lignes avec moi, ce n'est ni du rejet ni du manque de désir comme tu semblais le croire l'autre jour. Tu me troubles... je ne suis pas aussi douée que toutes les femmes que tu as côtoyées mais j'apprends. Très égoïstement, je te veux aussi pour moi seule. Balayer toutes ces mains et ces lèvres qui ont pu te toucher... énonça-t-elle en caressant le torse du champion d'un doigt.