New Year's Eve (OLWIN)

« Parfait alors ! Surtout que Monsieur s'est tellement habitué à passer ses journées avec toi qu'il te réclame tout le temps. » fit-il mine d'être vexé alors que ce n'était pas du tout le cas. Il était ravi que son fils apprécie la jeune femme tout comme lui... Elle l'avait vraiment changé en fin de compte et il en était heureux. Il l'avait mise à califourchon sur lui alors qu'ils étaient à moitié nus tous les deux et le désir ne cessait d'augmenter. « J'attends le moment parfait pour que ça soit magique. » avoua-t-il tout en lui caressant malicieusement la joue. Par la suite, leur petit jeu se poursuivit tranquillement. À son prochain « je n'ai jamais », le français afficha un sourire amusé en la voyant boire sa coupe d'une traite et elle lui disait qu'elle négocierait quelque chose en échange de cette information. « Que veux-tu en échange alors ? » demanda-t-il avant de boire sa coupe cul sec également puisqu'il avait été très souvent saoul. « Je m'en veux encore de l'avoir été la dernière fois... Sinon je n'ai jamais été accompagné dans un bal. » il venait souvent seul parce que ça le faisait souvent chier d'avoir une cavalière.

Oléa esquissa un petit rire avant de reprendre aussitôt la parole, amusée : il faut dire que pendant ta semaine d'absence, on a un peu veillé l'un sur l'autre pour supporter le fait que tu ne sois pas là murmura-t-elle d'une voix douce, alors que ses doigts caressaient délicatement sa joue. La jolie française essayait de faire fi du flot de désir l'étreignant de toutes parts, qui plus est maintenant qu'elle se trouvait sur les genoux d'Erwin, afin de se concentrer sur eux, leur jeu, ce moment magique qu'il lui offrait. Magique, la soirée l'est déjà... le rassura-t-elle aussitôt alors qu'un sourire d'autant plus lumineux ourlait ses lèvres, après s'être envoyé sa première coupe depuis le début du fameux "je n'ai jamais". Mmh... offre-moi n'importe quoi, mais que tu n'auras jamais offert à quelqu'un d'autre avant... proposa-t-elle avant de boire une nouvelle coupe. Je ne regrette pas cette soirée où tu as bu. J'ai pu connaître ton petit prince et tellement plus encore... quant à mes nombreux bals, j'ai toujours été accompagnée. Je ne suis majeure que depuis peu pour le monde entier et les propositions allaient bon train à chacun. Je n'y suis allée qu'une fois avec mon ex, Louis. Mais c'est loin tout ça... sinon, je n'ai jamais embrassé une jeune femme ! s'exclama-t-elle, très joueuse, aidée par l'alcool.

« J'aurais voulu que vous soyez là tous les deux... Surtout toi, mais tu étais la seule personne à qui je pouvais laisser mon fils... La seule en qui j'avais confiance. » avoua-t-il sans rougir parce qu'il le pensait sincèrement. Il semblerait qu'il soit de plus en plus intéressé par la jeune princesse et sincèrement, ça le faisait un peu peur parce qu'il n'était pas habitué à ce genre de sentiments. Mais il y avait un début pour tout ! « Elle sera encore plus magique bientôt ! » promit-il malicieusement avant qu'ils ne commencent leurs petits jeux et maintenant ils étaient en train de jouer à « Je n'ai jamais ». Elle lui demandait de lui offrir quelque chose qu'il n'avait jamais offert à quelqu'un auparavant. « Moi du coup... Si tu veux de moi » dit-il sans fausse honte, lui proposant ainsi de devenir un couple même s'il ne le disait pas en ces termes précis. Il n'avait jamais fait ça auparavant. Il avait eu des copines mais ça durait à peine deux nuits donc voilà. Elle avouait par la suite qu'elle allait souvent aux bals avec un cavalier, son ex petit ami... A cette évocation, il ne put s'empêcher d'éprouver une pointe de jalousie qu'il chassa aussitôt pour boire cul sec. « C'était pour le jeu de la Bouteille quand j'étais ado... J'ai embrassé un de mes potes garçons... Plus jamais je ne referais ça. » admit-il avec une certaine horreur mais il en riait tout de même. « Sinon je n'ai jamais regardé un film porno avec quelqu'un. »

Je n'ai pas honte de dire qu'une semaine sans te voir a été extrêmement long... tu m'as manqué, et tu as manqué à Cole également. Mais je m'en suis occupé comme si c'était mon fils admit-elle en sentant ses joues rosir une fois encore, sans honte aucune, Oléa ayant parfaitement conscience qu'il s'agissait du fils d'Erwin et non du sien. Elle ne faisait aucun transfert et n'outrepassait aucunement sa place. Tu veux dire que... malgré cette fille qui t'as touché pendant cette semaine, tu souhaites que l'on essaye ? Je veux dire... vraiment ? demanda-t-elle, extrêmement sérieuse. La jolie princesse n'avait jamais autant senti son cœur battre en cet instant et espérait cette réponse... avant de rougir violemment à l'évocation d'un film porno. La demoiselle éclata de rire, sans pouvoir se retenir. Tu vas sûrement être étonné mais je n'en n'ai jamais regardé tout court... je trouve que ça n'a pas d'intérêt. Je n'ai jamais vu deux personnes en même temps non plus ! reprit-elle avec malice, tout en sachant que la réponse pourrait lui faire du mal...

« La prochaine fois, tu viendras avec moi avec Cole aussi » dit-il avec douceur, espérant qu'elle ne lui en veuille pas trop pour ce qu'il s'était passé lors de ce petit voyage en Laponie. Il afficha un sourire tendre en l'entendant dire qu'elle s'était occupée de son fils comme si c'était le sien à elle. « Je pense qu'il te considère comme sa maman maintenant, et ça me dérange pas à vrai dire. Je veux qu'il ait une figure maternelle à ses côtés pour qu'il ne soit pas en manque de sa mère biologique. ». Par la suite, il lui fit une vraie proposition cette fois. « Oui je veux que tu sois mienne Oléa » rajouta-t-il encore plus sérieusement. Leur petit jeu de « Je n'ai jamais » prit un tournant un peu plus taquin vu qu'il voulait savoir si elle était une coquine à regarder des films pornographiques, mais au final, ce n'était pas le cas. Ça ne l'étonnait pas vraiment non plus. « Pour ma part, je n'ai jamais été en couple... Donc être avec deux personnes en même temps, sans façon. Je suis assez honnête sur ces choses-là. » avoua-t-il avec sérieux, puis il reprit le jeu : « Je n'ai jamais emmené une fille chez moi, en dehors de ma colocataire – ça ne compte pas, on se voit presque jamais »

Serait-ce une invitation officiellement Monsieur le baron ? reprit-elle dans un sourire gigantesque. Mais bientôt son sourire pris une teinte attendrie, soulagée. Tu crois ? Mais je ne serais jamais sa maman et c'est normal. En revanche, je suis soulagée si je peux t'aider et l'aider aussi... admit-elle dans une voix douce, caressant sa joue alors que le sérieux s'emparait de des traits. Erwin la voulait sienne et si la jolie française avait déjà été en couple, ce qu'elle ressentait pour le jeune homme dépassait de très loin ce qu'elle avait pu vivre. Il rendait son existence plus belle, plus lumineuse... Considère-moi tienne si tu es mien Erwin... murmura-t-elle à son oreille, se redressant en se félicitant de poser des questions dont les réponses n'avaient de cesse de la rassurer... à une près. Tu as une colocataire... ? déglutit-elle avec difficulté, peinant à feindre une parfaite indifférence. Elle se remit debout afin de faire quelques pas et ainsi calmer les battements de son cœur. Si cela se trouve, Cole est plus apaisé avec cette personne ? Ou avec cette fameuse Louve... et ce que tu dis n'est pas tout à fait vrai... je suis venue, moi...

« Oui c'est une invitation, Princesse. J'expliquerais tout à mon fils quand il sera en âge de comprendre, mais s'il peut voir en toi une parfaite figure maternelle, ça me réchauffe le cœur. Et tu ferais une formidable mère, crois-moi. » dit-il avec franchise, lui accordant un doux sourire. Par la suite, il lui fit bien comprendre qu'il la voulait en lui faisant cette petite proposition. Jamais encore il n'avait demandé à une fille d'être sa copine donc il innovait complètement à l'heure actuelle. Par contre, la jeune femme tilta sur le fait qu'il avait une colocataire. Sa réaction n'était pas vraiment celle à laquelle il s'attendait mais il se leva pour la prendre dans ses bras, la serrer contre contre lui. « Il ne se passera jamais rien avec ma colocataire. Nous sommes des amis de longue date et j'aurais trop l'impression de faire un inceste si je devais faire un truc avec elle... Et Louve veut sortir avec un type qu'elle a emmené en Laponie avec elle. Si elle m'a touché les fesses, c'est parce qu'elle a été obligée par un défi... Elle devait en toucher trois et deux paires de seins. » expliqua-t-il sérieusement avant de rajouter : « Cole n'est apaisé qu'avec toi... Pourquoi crois-tu que je te l'ai laissé alors que je pouvais aussi demander à ma colocataire de s'en occuper pendant mon absence ? Et je disais que je n'ai jamais emmené de fille, c'était pour te prouver à quel point tu es importante. Tu es la première à dormir dans mon univers... »

Oléa ne pût décemment réprimer un petit rire. Pas de trace de moquerie dans ce dernier non. Je suis sincèrement touchée par tes propos, mais... je ne suis pas aussi certaine d'être une bonne mère. Je reste malvoyante avec tout ce que cela importe comme risques... pendant une grossesse et après, j'imagine fit-elle valoir, extrêmement mature pour son âge. Mais la jeune femme se laissa bercer entre les bras puissants d'Erwin, où elle resterait bien des heures sans éprouver le besoin de bouger. Je suppose que je vais devoir m'habituer au fait que tu plaises énormément. Ton fils sera sûrement comme toi, à faire tourner des centaines de têtes... je m'étonne encore que ce soit auprès de moi que tu veuilles être, alors que je n'ai que peu à t'offrir, mais j'en suis heureuse. Je vais apprendre à m'y faire. M'adapter, je ne fais que cela depuis mon enfance alors ce sera mon nouveau challenge pour cette fin d'année...

Le petit rire d'Oléa était assez mignon et Erwin adorait ça, il était content de passer cette soirée en sa compagnie. Que ferait-il à ce moment-là s'il n'était pas avec la jeune femme ? Sûrement qu'il deviendrait saoul et qu'il danserait à poil sur une table parce que la soirée mondaine lui aurait carrément tapé sur les nerfs... « Même malvoyante, tu as apporté beaucoup de choses à mon fils alors que tu n'étais pas du tout obligée. Je suis sûr que tout se passera bien pour toi, tu seras une mère formidable et je suis même prêt à mettre ma main au feu » assura-t-il avant de venir la prendre dans ses bras alors que sa réaction obligeait le jeune homme à parler encore plus sérieusement, à s'expliquer du mieux possible pour qu'elle soit rassurée. « Je m'en fiche du regard des autres femmes sur moi... Tant que je peux te plaire, le reste ça m'est égal. C'est toi que je veux, celle qui a changé ma vie et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour te prouver que c'est vrai. Tu n'as pas besoin de t'adapter... Je suis à toi et uniquement à toi. Fais nous confiance et tout ira bien, je te le promets. »