New Year's Eve (OLWIN)

« Alors ne soyons pas avares de questions. Nous avons toute la nuit pour nous connaître. » sourit-il avec un brin de malice, parce que mine de rien sa phrase avait un double sens. Le jeune français appréciait réellement cette petite soirée en compagnie d'Oléa, parce qu'il pouvait être lui-même. Chose assez rare en fin de compte ! En effet, d'ordinaire il y avait toujours des personnes qui souhaitaient qu'il joue son rôle de séducteur en puissance etc, or au bout d'un moment ça devenait excessivement chiant. Fin bref, le jeu se déroulait à merveille et qu'ils en apprenaient des choses assez importantes en fin de compte. Ni l'un ni l'autre ne mentait pour le moment, mais c'était mieux ainsi parce qu'il pouvait savoir les désirs de sa partenaire. Et ainsi il pourrait les combler plus tard ! « Hum une certaine blondinette est venue un jour m'accoster pour me forcer à être son guide... Tu connais son nom, parce qu'elle était fort ravissante et très tenace. » dit-il avec humour alors qu'elle lui demandait pourquoi il n'avait fait qu'effleurer ses lèvres. Cela lui donna un sourire encore plus grand, plus il se rapprocha d'elle pour effleurer de nouveau ses lèvres et dans un murmure, il répondit d'un ton sensuel : « Parce que ça rend les choses encore plus excitantes. » du coup, il lui prit délicieusement les lèvres pour l'embrasser fougueusement afin qu'elle comprenne ce qu'il voulait dire. Finalement il stoppa le baiser pour répondre à sa nouvelle question : « Hum... Le premier souhait serait que tu me dises ce que tu ressens actuellement à mes côtés. Le deuxième serait que tu me titilles à fond pour me donner encore plus envie de toi. ». Il répondait franchement sans la quitter des yeux. « Si je pouvais me déplacer instantanément sur un autre endroit, où voudrais-tu que je t'emmène pour qu'on soit encore plus tranquille ce soir ? »

Voilà qui tombe très bien : avare est un mot qui ne fait pas partie de mon vocabulaire ! s'exclama-t-elle dans un petit rire cristallin, alors qu'aucune des paroles d'Erwin ne lui échappaient. Oléa baissa le regard quelques secondes alors qu'il décrivait leur rencontre et, si elle vint à rougir, ce ne fut que pour mieux prouver combien elle l'avait appréciée. Et cette fameuse blonde ne le regrette pas une seconde, quand bien même n'a-t-elle toujours pas de guide aujourd'hui, elle a gagné tellement plus... énonça-t-elle d'une voix sensuelle et décidée, sentant son champion s'approcher et combler les quelques mètres les séparant encore pour effleurer à nouveau ses lèvres. Ce baiser fougueux qu'il lui offrit fut si délicieux qu'elle en aurait volontiers redemandé, s'il n'y avait pas mis fin... Je voudrais que tu m'emmènes dans un endroit que toi seul connaît, que tu n'as jamais montré à personne et qui me ferait découvrir une autre facette de ta personne, car je veux les connaître toutes, n'en manquer aucune... et passer cette soirée avec toi de façon unique reprit-elle alors que ses doigts commençait à caresser délicatement ses bras, s'adonnant à de petites caresses inattendues. A tes côtés je me sens voulue, désirée, à ma place. Comme jamais je ne l'ai été. Et dieu sait que j'ai connu des moments de solitude même entourée de beaucoup de gens... mais avec toi c'est comme si rien ne pouvait m'arriver. Rien. Comme si tu voulais me protéger moi, pas une autre... lui murmura-t-elle à l'oreille, concernant son premier souhait, avant de s'écarter et de défaire subitement sa chevelure dans un mouvement de tête fougueux. A quel point tu as envie de moi déjà ?

Erwin sourit malicieusement à la réponse de la jeune femme, parce que ça lui faisait plaisir l'idée qu'elle ne soit pas avare de compliments etc. Cette soirée promettait d'être encore meilleure qu'elle ne l'était déjà. Il était maintenant en train de faire un petit résumé tout mignon de leur rencontre si inattendue mais qui avait en soi changé beaucoup de choses dans sa vie. Si elle n'y était pas entrée comme ça, qui savait ce qui adviendrait de lui à l'heure actuelle ? « Je ne sais toujours pas si je pourrais être ton guide, ma chère petite tête blonde mais une chose est sûre, je n'échangerais notre rencontre pour rien au monde. » admit-il avec un grand sourire, puis il vint lui offrir un baiser des plus fougueux, pour bien lui prouver qu'il voulait renforcer le désir qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre depuis leur première rencontre et c'était plus fort ce soir. Par la suite, elle lui demandait ce qu'il souhaitait le plus de sa part maintenant. Il y répondait en étant le plus honnête possible, puis il lui demanda où elle souhaiterait qu'il l'emmène un jour s'il avait le pouvoir de se déplacer instantanément dans un autre endroit. « Je ne pense pas que ce soir, je puisse t'y emmener mais qui sait, ça arrivera dans les jours qui suivent. » répondit-il d'une façon très énigmatique avant de l'écouter attentivement alors qu'elle faisait un aveu très intéressant. « Ce n'est pas qu'une impression tu sais. Je te protégerais contre vents et marées et j'ai envie de te chérir depuis la première fois que je t'ai vue. Tu es une personne spéciale, j'apprécie vraiment les moments que nous partageons ensemble. » certes il ne pouvait pas encore dire qu'il était amoureux de cette jeune femme mais une chose était sûre, il n'avait plus aucun intérêt pour d'autres femmes maintenant. « Au point que si je te voyais nue maintenant, je ne répondrais plus de mes actes. Et toi ? A quel point as-tu envie de moi ? »

Toujours sans s'éloigner bien entendu, Oléa secoua la tête négativement aux propos d'Erwin. Peu importe que tu ne sois pas mon guide... Cole est beaucoup plus important et tu m'as donné tellement plus déjà ajouta-t-elle d'une voix douce, pesant chacun de ses mots tandis que ses prunelles noisettes brillaient intensément. Le côté énigmatique de son champion lui donnait follement envie d'en savoir davantage mais si la curiosité lui brûlait les lèvres, la jolie française se retint : elle ne voulait rien gâcher, et savait que cette découverte n'en serait que plus belle... Tu es le premier à ne pas prendre en compte mon handicap. À me traiter telle une personne normale et si tu savais combien cela me fait un bien fou... je ne pensais pas qu'une seule rencontre, un seul rencontre pouvait tout changer mais tu m'as prouvé le contraire continua-t-elle de profiter de leur jeu, sans jamais mentir, son sourire grandissant alors que son beau blond énonçait son désir de façon plus qu'évidente. De quoi rendre Oléa encore plus joueuse qu'elle ne l'était déjà, et l'inciter à ôter sensuellement, doucement, lentement sa robe afin qu'il puisse découvrir certes ses dessous mais sa peau, quelques marques de son passé, la beauté de son corps. Au point de trouver que ma robe, si sublime soit-elle, était soudainement de trop... murmura-t-elle en restant à quelques centimètres, cherchant son regard brûlant sur elle.

« J'aime ce que tu dis. Ça me fait chaud au cœur que tu tiennes mon fils en si haute importante et estime. Et je crois qu'il t'adore aussi, il te réclame souvent le petit coquin. » sourit-il tout en se remémorant son lendemain de cuite, durant lequel son fils n'avait pas lâché le soutien-gorge de la jeune femme. Par la suite, il lui faisait savoir qu'il l'emmènerait dans son petit coin secret dans les jours à venir et il se douta qu'elle avait envie d'en savoir un peu plus. « Pour moi, tu n'as pas de handicap... Au contraire, je trouve que cela fait encore plus ton charme et ça me plaît. Tu es vraiment très spécial et si tu juges que notre rencontre a tout changé, ça me rend encore plus heureux. » admit-il avec un sourire radieux. Il dévoila ensuite son envie de la manière la plus évidente possible et en réponse, la jeune femme ôtait sensuellement sa robe pour lui dévoiler une lingerie très coquine. « Tu triches ma chère, tu vas être obligée de boire. » la taquina-t-il pour ne pas craquer de suite. Au contraire, il se rapprocha un peu plus d'elle pour déposer ses lèvres sur son corps légèrement nu mais il s'arrêta là pour la regarder malicieusement. « Et si nous jouons à je n'ai jamais ? C'est le même principe que le jeu précédent mais cette fois, on ne boit que si on a fait l'action posée. ». Il se tut pour boire son champagne d'un cul sec, puis il murmura à l'oreille de la jeune femme. « J'ai envie de te faire hurler de bonheur, mais le meilleur moment ça sera quand les feux d'artifices exploseraient pour célébrer la nouvelle année. » ils en étaient encore loin, mais alors qu'elle était en dessous, il retira ses vêtements pour qu'ils se retrouvent à égalité. Il l'attira sur lui pour qu'ils se réchauffent l'une sur l'autre. « Cela te plaît ? »

Oh c'est vrai il me réclame ? J'ai adoré le moment que l'on a passé tous les deux avec ton petit bout, j'avoue... admit-elle en rougissant doucement, Oléa s'étant finalement attachée au père d'abord, et au fils sans tarder. Ce genre d'instant ne mentait pas, puisqu'elle s'était occupée du petit Cole comme s'il était son fils alors qu'il ne l'était aucunement. Tu sais que... j'ai envie de te demander une chose depuis que cette fameuse nuit chez toi, c'est de toucher ton visage. Pour m'imprégner de chaque détail... osa-t-elle finalement ce soir, portée par le jeu. Tellement portée que la jolie princesse n'hésita pas une seconde à ôter sa robe après quelques gestes sensuels et équivoques. Le fait d'être obligée de boire la fit éclater de rire et Oléa s'empara donc de sa coupe pour l'engloutir cul sec, jouant le jeu jusqu'au bout. J'ai envie de jouer à ce nouveau jeu avec toi... sourit-elle de plus belle en sentant ses joues rougir violemment aux propos d'Erwin, avant de se mordiller la lèvre inférieure. Il me tarde que tu tiennes cette promesse... murmura-t-elle à son oreille à son tour, laissant ses mains parcourir ce corps désormais quasi offert à ses doigts pourtant si peu experts. La jeune femme avait beau trembler de désir, elle n'hésita pas une seconde à continuer de le découvrir. Que n'as-tu jamais fait dans ta vie ?

« Oui il te réclame parce que vous vous êtes créés un puissant lien quand tu t'es occupée de lui, ce dont je ne pourrais jamais te remercier assez. » admit-il avec un tendre sourire, appréciant le fait que son fils se soit à ce point attaché à la jeune femme. C'était un peu normal en fin de compte, puisqu'elle était une figure féminine alors qu'il venait tout juste de perdre sa maman. A la demande de la jeune femme, il sut immédiatement ce qu'il pourrait faire pour lui donner entière satisfaction donc sur le coup, il ne répondit que par une petite énigme. « Hum une demande très intéressante, qui mérite amplement réflexion. », du coup il lui fit savoir qu'elle devait boire vu qu'elle venait de se déshabiller pour l'exciter encore plus. Ensuite, il proposa un nouveau jeu encore plus intéressant, qui les ferait boire un peu plus et les questions seraient encore plus intimes en fin de compte. Et comme elle acceptait de jouer à ce fameux jeu, il retira ses vêtements pour se retrouver à égalité avec elle. Puis il l'invita à s'installer sur ses genoux en lui murmurant qu'il avait envie de la faire crier de bonheur au moment où ils passeraient la nouvelle année. « Il me tarde de la mettre à exécution. » surenchérit-il tout en la laissant le toucher à sa guise. « ça te plaît de pouvoir me toucher autant que tu le souhaites ? » demanda-t-il malicieusement avant de répondre à sa question. « Je n'ai jamais fantasmé sur une de mes profs et toi ? »

Nul besoin de me remercier, je l'ai fait avec plaisir et le referait... mais en ta compagnie cette fois ajouta-t-elle dans un sourire adorable, se mordillant une nouvelle fois la lèvre alors que son champion trouvait sa demande intéressante. Quelque chose susurrait à Oléa que cette fameuse demande n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd et cela lui plaisait follement. La preuve, Erwin ôta bientôt ses vêtements, les mettant ainsi sur un même pied d'égalité avant de l'inviter sur ses genoux, où elle s'installa à califourchon en laissant échapper un petit rire mutin. Le jeune homme possédait une vue imprenable sur sa généreuse poitrine ainsi que ses dessous sexy, achetés spécialement pour l'occasion. Et moi je crois n'avoir jamais été aussi impatiente d'entendre ce fameux feu d'artifice... murmura-t-elle en osant mordiller son oreille, joueuse jusqu'au bout, tandis que ses doigts exploraient ce corps offert. Divine sensation. Si le paradis existe, je crois en avoir un avant goût en te découvrant ainsi... admit-elle avant de surenchérir : tu ne veux pas me découvrir ? demanda-t-elle timidement avant de secouer négativement la tête face au début du jeu. Non je n'ai jamais fantasmé sur un professeur, étant donné que leurs voix ne m'en donnaient pas envie... rit-elle de bon cœur. Je n'ai jamais acheté de dessous pour quelqu'un...

« Peut-être demain si tu veux. » proposa-t-il sans hésitation parce qu'il n'avait pas pu passer cette soirée en compagnie de son fils qui devait dormir paisiblement dans sa chambre à l'heure actuelle. Il était surveillé par une gouvernante de la famille Rothschild venue exprès de la France pour l'aider dans sa tâche. Du coup, comme il avait trouvé la demande de la jeune femme très intéressante, il se promit de lui donner l'occasion de le toucher et tout. Et ce qu'il fit quelques petites minutes plus tard puisqu'il venait de se déshabiller aussi afin de se retrouver à égalité avec elle. Puis ensuite, il la mettait à califourchon sur ses genoux pour qu'elle puisse le caresser à sa guise... Sa réponse le fit sourire d'ailleurs, puisqu'elle trouvait que c'était presque le paradis de pouvoir le toucher comme ça. « Fais un vœu et ça arrivera plus vite qu'il n'y paraît. » murmura-t-il d'une voix sensuelle à l'oreille de la jeune femme, au même moment où elle lui faisait savoir qu'elle voulait qu'il la découvre. « Bien sûr que je le désire. » admit-il avant d'avouer qu'il n'avait jamais fantasmé sur l'une de ses professeurs, et la jeune femme fit le même aveu. Il pouffa légèrement de rire avant d'écouter sa nouvelle question. « Je n'ai jamais fait non plus. Des fleurs, à boire etc... Je le fais mais acheter des dessous, bof. Je trouve que c'est trop intime. » avoua-t-il pour lui expliquer ses raisons. « Je n'ai jamais été pris en flagrant délit. Genre un moment très gênant qui me ferait rougir quoi. »

Considère que ma journée et ma soirée vous sont réservées alors... reprit-elle d'une voix particulièrement enjouée, Oléa n'imaginant pas meilleure façon de passer le premier de l'an qu'en compagnie du jeune homme et de son adorable petit bout. Mais en attendant cette journée qui promettait fabuleuse, avoir l'opportunité de le découvrir, de frôler son corps de ses doigts fins et tremblants, surtout maintenant qu'elle se trouvait à califourchon sur ses genoux, donnait à la jolie française un avant goût du paradis. Si tu le désires, pourquoi t'en empêcher ? s'enquit-elle en penchant légèrement le visage, avant que le jeu ne se poursuivre, et ne l'oblige à devoir vider une nouvelle coupe cul sec. Rougir, être gênée, Oléa le ressentait si souvent que les occasions ne manquaient pas... Si tu souhaites connaître le fameux moment gênant, je négocierais bien quelque chose en échange... admit-elle en se mordillant la lèvre inférieure, alors que, du bout des doigts, elle découvrait enfin le beau visage d'Erwin. Je n'ai jamais été saoule...